Papusza, poétesse tsigane et Polonaise, née dans un campement nomade d'une famille Polska Roma. Elle compose des chants et des poèmes. Elle est rejetée par sa communauté à la publications de ses textes (trahison des secrets tsiganes). Elle est bannie. Malade elle est rejetée dans la pauvreté et l'isolement. Elle meurt en 1987.
L'image du Tsigane aujourd'hui est devenue celle de l'étranger marginal, inassimilable, sans loi ni morale. Cette représentation va se répandre dans le presse, les médias et jusque dans les débats parlementaires...
Huit à douze millions de personnes issues de l'univers culturel rom, dispersées dans toute l'Europe, sont toujours stigmatisées en raison de stéréotypes persistants, en butte à des discriminations constantes et confondues dans un grand tout, malgré l'hétérogénéité de leur culture et de leur histoire. Il est nécessaire, dans une Europe démocratique, de reconnaître enfin les droits fondamentaux de cette minorité et d'améliorer la scolarisation de ses enfants.
Ils vivent en France, en Espagne, au Portugal, mais également au Brésil, au Mexique, aux Etat-Unis, ailleurs en divers points du globe. Les Gitans forment l'une des principales composantes de l'univers tsigane. Malgré des siècles de négation et d'assimilation implacable, ils sont parvenus à maintenir et à développer une identité culturelle aussi forte que dynamique, autour de la famille et de valeurs tels l'honneur et le respect. Les Gitans sont à l'origine du flamenco et l'on compte parmi eux une pléthore d'artistes qui honorent autant la musique que la peinture. (Extrait de la quatrième de couverture).
La revue Etudes tsiganes fêtait ses 50 ans en 2005, un anniversaire aujourd'hui célébré avec la parution d'un numéro double, dans lequel s'entrecroisent l'histoire des gens du voyage et celle de la revue qui en est le porte-voix.
Guide constitué de fiches alliant informations juridiques, sociologiques, statistiques et des expériences concernant les gens du voyage en Alsace.
Déconcertante langue rromani, parlée en Europe par plus de six millions de locuteurs, bien vivante, riche et expressive, minoritaire partout om on la parle. En butte aux minpulations et spéculations les plus fourbes et les plus insidieuses - la voilà devenue inopinément un enjeu non seulement linguistique et culturel, mais aussi politique et social, voire de guerre ou de paix, c'est à dire de vie ou de mort dans certaines régions d'Europe. (4e de couverture)
Dans cet ouvrage, l'auteur présente un compte-rendu personnel des sujets traités pendant le séminaire organisé conjointement par le Conseil consultatif pour la jeunesse et la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance, à Budapest entre le 1er le 6 juin 2004. "L'islamophobie peut se définir comme la peur, ou une vision altérée par des préjugés, de l'islam, des musulmans et des questions en rapport. Qu'elle se traduise par des actes quotidiens de racisme et de discrimination ou des manifestations plus violentes, l'islamophobie est une violation des droits de l'homme et une menace pour la cohésion sociale. Visiblement, les jeunes ne sont pas épargnés. Les jeunes hommes et les jeunes femmes sont directement affectés quand ils deviennent la cible d'attaques et de violences islamophobes. Pendant ce séminaire, l'islamophobie était discutée dans le contexte global du racisme et de la discrimination en Europe, dans leurs expressions anciennes et nouvelles. Ce rapport contient une série de recommandations de principe visant à prévenir l'islamophobie et favoriser le respect interculturel et la coopération.
Ce dossier se focalise sur les discriminations raciales et ethniques. Il se compose de quatre parties.1. De la difficile définition juridique et statistique : la notion de discrimination, par Danièle Lochak ; le rôle des statistiques dans la transformation du système de discrimination, par Patrick Simon. 2. Des lieux de la discrimination en France : discriminations et politiques sociales, par Jean-Michel Belorgey ; les discriminations raciales sur le marché du travail français, par Mouna Viprey- Pourquoi parler de discrimination religieuse ?, par Valérie Amiraux- La sous-représentation des Français d'origine non-européenne au sein des institutions publiques, par Adda Bekkouche- La paralysie de la justice. Entretien avec Dominique Brault3. De la lutte contre les discriminations- Observer les discriminations, GELD- Défendre les droits des étrangers, GISTI- L'action de SOS Racisme contre les discriminations ethniques, entretien avec Dominique Sopo4. Les discriminations ailleurs- Protection sociale des étrangers, par Antoine Math, Adeline Toullier- La surdiscrimination des Roms en Europe, par Jean-Pierre Dacheux- Politique migratoire et discrimination dans le cas espagnol, par Ana Maria Lopez Sala- L'Italie entre anciennes et nouvelles discriminations, par Salvatore Palidda- Les Etats de la Ligue arabe devant le Comité contre la discrimination raciale, par Ramdane Babadji- Sangatte, révélateur de nouvelles formes de migration, entretien avec Smaïn Laacher- L'exclusion aux racines de la discrimination, par Régine Dhoquois-Cohen.
Emmanuel Filhol présente dans cet ouvrage les résultats d'une enquête. Tels les éléments d'une mosaïque, les témoignages actuels et passés font émerger à la conscience collective un drame occulté : l'internement des familles "nomades" dans des camps sur tout le territoire français pendant la Deuxième Guerre mondiale. En effet, les Tsiganes de nationalité française ou étrangère, titulaires du carnet anthropométrique, ont été assignés à résidence dès le début de la guerre, puis internés sur ordre allemand, quelques mois après la défaite, dans des camps administrés par le régime de Vichy.Les lieux de l'internement ont souvent disparu. La mémoire administrative française a systématiquement refoulé l'événement. Les victimes, contrairement à ce que l'on pense habituellement, ont cherché à se faire entendre mais elles n'y sont pas parvenues. Le journal de bord d'Emmanuel Filhol est aussi une enquête sur les limites de la démarche historique traditionnelle. Ici, les faits et les souvenirs des faits sont rétablis de façon plurielle et reconstituent ainsi un pan de la mémoire nationale. (Présentation éditeur)
Recueil d'articles sur la question du religieux chez les Tsiganes apportant un éclairage sur les pratiques actuelles en la matière et les changements sociaux, économiques et politiques qu'elles révèlent.
Cette thèse étudie l'émergence contemporaine et multiforme d'un mouvement politique cherchant à représenter les intérêts des personnes et des groupes tsiganes. L'analyse comparative porte sur les actions individuelles et collectives de ces nouveaux militants, et la mise en place actuelle d'une représentation institutionnalisée, en France et en Hongrie. Elle interroge donc la question des modèles de citoyenneté, universaliste pour la France, différentialiste pour la Hongrie où prévaut un dispositif de droits collectifs et d'élection d'"auto-gouvernements" des minorités. Cette thèse aborde, au-delà, des problématiques plus générales : la redéfinition des politiques publiques en Europe ; la rédéfinition des frontières entre membres et non-membres des collectivités locales ; ainsi que la redéfinition des figures de "l'étranger" dans l'espace européen. La naissance d'une parole collective tsigane est grandement influencée par les directives européennes en matières de participation des "minorités" et de redéfinition des modalités de consultation des administrés. En continuité d'une comparaison transnationale, la thèse s'achève par une réflexion à propos des enjeux européens traversant la question du statut des Tsiganes en Europe. (Résumé de l'auteure)
A la demande de l'association régionale des Tsiganes et de leurs amis gadge (ARTAG), une étude sur la santé des gens du voyage du Rhône a été réalisée. Les objectifs de cette étude étaient les suivants : identifier les problèmes collectifs de santé prioritaires de cette population ; et disposer de données nécessaires à la réalisation d'actions de santé auprès de cette communauté.